Mario Richard est professeur au Département Éducation à la TÉLUQ depuis 2009. Il a obtenu sa titularisation en 2015. Il est chercheur associé au Centre de recherche et d’intervention sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE) et professeur associé au Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval. Il a offert plus de 125 communications portant sur le développement professionnel des intervenants scolaires dans divers congrès et colloques en éducation et a participé à la rédaction de plus de 50 publications sur le thème de l’efficacité de l’enseignement et des écoles. Ses travaux actuels portent sur le téléapprentissage ainsi que sur le développement professionnel et l’accompagnement des intervenants en éducation à partir des recherches en efficacité de l’enseignement.

Le professeur Richard a été responsable du programme court de 2^e cycle en efficacité de l’enseignement et des écoles, dont il a développé et mis en place la démarche de formation hybride actuellement offerte en partenariat dans sept commissions scolaires québécoises, de sa création jusqu’à l’automne 2016. Il a ensuite agi à titre de conseiller senior aux affaires académiques auprès de la direction générale pendant une année, durant laquelle il a, entre autres, coordonné la rédaction du mémoire de positionnement institutionnel sur la formation à distance. Après avoir bénéficié d’un congé sabbatique en 2016-2017 pour la réalisation d’un projet de recherche subventionné par le FRQSC portant sur l’apprentissage professionnel des enseignants, il occupe maintenant, depuis octobre 2017, les fonctions de directeur du Département Éducation.

Isabelle Carignan est professeure agrégée à l’Université TÉLUQ en enseignement en milieu scolaire depuis janvier 2016. Au cours des huit années précédentes, elle a été professeure au Département de l’enseignement au préscolaire et au primaire de la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke. Son domaine de spécialisation est la didactique du français, plus particulièrement la didactique de la lecture. Ses intérêts de recherche portent notamment sur les stratégies de lecture à l’écran et sur papier, la lecture-compréhension, l’efficacité des stratégies de lecture et les facteurs pouvant influencer la sélection des hyperliens chez les élèves du primaire et du secondaire, ainsi que la littératie familiale.

La professeure Carignan est chercheure associée du Groupe de recherche en littératie médiatique multimodale (LMM), du Collectif de recherche sur la continuité des apprentissages en lecture et en écriture (CLÉ), du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE) et du LICEF. Elle est également membre du comité scientifique de la revue Recherches en littératie médiatique multimodale et de la revue Synergies Portugal.

Si les réformes éducatives abondent dans nombre de pays, elles ne sont pas toujours fondées sur des recherches empiriques, le champ de l’éducation étant traversé par des idéologies à la mode. Les travaux du professeur Clermont Gauthier ont tenté de montrer que la recherche en enseignement a fait un bond important ces quarante dernières années et que nous disposons désormais de résultats convergents et suffisamment rigoureux qui permettent d’identifier des stratégies pédagogiques efficaces pour améliorer les apprentissages des élèves de manière importante.

Les écrits de ce chercheur sur la professionnalisation des enseignants et sur l’élaboration d’une base de connaissances en enseignement ont grandement contribué à cet élan et circulent maintenant au Québec, au Canada et dans toute la francophonie. La publication des résultats des recherches sur l’enseignement a suscité bien des débats et des remises en question dans les milieux éducatifs canadiens et d’autres pays qui avaient procédé à des réformes pédagogiques majeures, mais dont la base scientifique était faible. En somme, la contribution la plus importante de Clermont Gauthier, chercheur dans la communauté scientifique et intellectuelle dans la sphère publique, a été et est encore de faire en sorte que les politiques éducatives soient davantage fondées sur des données scientifiques probantes.

Monsieur Steve Bissonnette est professeur au Département Éducation à l’Université TÉLUQ depuis juin 2012. Au cours des années précédentes, il a également été professeur et directeur adjoint au Département de psychoéducation de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) au campus de Saint-Jérôme. Son domaine de spécialisation est l’intervention en milieu scolaire. Il a travaillé, pendant plus de 25 ans, auprès d’élèves en difficulté et du personnel scolaire dans les écoles élémentaires et secondaires ainsi qu’en Centre Jeunesse. Monsieur Bissonnette s’intéresse aux travaux sur l’efficacité de l’enseignement et des écoles, à l’enseignement explicite, à la gestion efficace des comportements ainsi qu’aux approches et aux moyens pédagogiques favorisant la réussite des élèves en difficulté. Il est le premier chercheur canadien dont les travaux portent spécifiquement sur l’implantation du système Soutien au Comportement Positif (SCP) ou Positive Behavioral Interventions and Supports (PBIS) dans une soixantaine d’écoles québécoises.

À ce sujet, monsieur Bissonnette est chercheur associé au centre Boscoville où il travaille à élaborer un modèle de réponse à l’intervention comportementale (RAIC). Ce chercheur a prononcé plus de 400 communications en éducation et a participé à la rédaction de plus de 70 publications sur le thème de l’efficacité de l’enseignement et des écoles, dont son dernier ouvrage L’enseignement explicite des comportements (2016). Au printemps 2012, il a reçu, des étudiants en psychoéducation de l’UQO au campus de Saint-Jérôme, une mention d’honneur pour la qualité de son enseignement. Il est membre de l’Ordre des psychoéducateurs et des psychoéducatrices du Québec (OPPQ) et chercheur associé au Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE).

Doctorante en psychopédagogie à l’Université Laval, Marilyn Baillargeon s’intéresse aux modalités d’efficacité du développement professionnel en éducation et, plus particulièrement, aux retombées de la formation continue des enseignants sur l’apprentissage de leurs élèves. Son projet doctoral propose l’évaluation collaborative de ces retombées dans le contexte d’un cours universitaire de 2^e cycle, offert en mode hybride.

Véritable pédago-passionnée, elle gravite en orbite aux quatre coins de la galaxie éducative depuis une douzaine d’années. Elle a exercé à la fois comme enseignante au secondaire, auteure de manuels didactiques et, depuis 2008, à titre de spécialiste en sciences de l’éducation à l’Université TÉLUQ où elle a participé au développement de plus de 4 000 heures de formation à distance. Et le compteur tourne toujours! Les rouages et les exigences du design pédagogique et l’exploitation pédagogique des technologies représentent donc des planètes connues et appréciées.